Quand le professeur est dans la classes (mais aussi lorsqu'il est à la cantine, dans les couloirs ou dans la cour de récréation...) il sait qu'il peut se voir impliqué dans des situations inéspérées, face auxquelles il devra intervenir. Il s'agit d'une gradation de conduites difficiles de nuancer qui peuvent aller de la blague dépassée, de l'expression malsonante ou du commentaire ironique , en passant par le mépris et la provocation, jusqu'à des comportements aggressifs ou violents. Ce sont des situations, qu'elles plaisent ou pas, qui font partie du travail et par conséquent il faut savoir les affronter d'une façon adéquate. La façon d'intervenir a une claire incidence décisive sur la sécurité professionnelle et la satisfaction du travail des enseignants.

Chaque éducateur constitue/ développe sa propre compétence pour affronter ce genre de situations disruptives; cela fait partie de l'apprentissage professionnel. Pour certains il s'agit de quelque chose facile; pour d'autres,au contraire, cela représente de grands soucis. Quelle que soit la situation il est toujours possible de l'améliorer. Affrontement des disruptions et des situations d'hostilité dans la classe. Une compétence de base de l'enseignant . (Cáceres, 2004)

L' amélioration de la compétence pour l'affrontement de ces situations , est un procès lent dans lequel il faut partir des situations concrètes qui préoccupent l'enseignant   (les idées que tout un chacun a sur son travail, la discipline de classe, la relation professeur-élèves...); les facteurs émotionnels (les émotions et les   sentiments que l'enseignant éprouve) et, finalement, pour se questionner les différentes alternatives de conduite et les habilités nécessaires à posséder dans la pratique: que faire?, que dire?, comment le faire? Et comment le dire? Tout ceci contribue à la Satisfaction professionnelle des enseignants (Melilla, 2005) en même temps que ça a des effets positifs sur l'apprentissage des élèves.